EXPOSITION AU CAMP DE LA TRANSPORTATION

Résidence au Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine

« Comment saisir l’état transitoire d’un territoire ? Quels mouvements intimes d’une société peuvent se dégager à travers les communs et leurs interstices ? ».

C’est en partant de cette question que l’artiste Marion Chombart de Lauwe a entamé sa recherche mi-octobre. Au départ il y a le dessin, fondamental et archaïque. Ensuite est venu l’expérimentation et le transfert des images sur des matériaux récupérés. Déchets du bagne, de la ville ou du fleuve, ces symboles du passé qui résonnent au présent sont mis en espace pour une soirée de restitution, accompagnés d’une création sonore d’Arthur de Bary et de films cherchant à saisir le pouls de l’ouest guyanais. Ainsi les œuvres de Marion Chombart de Lauwe, entre vestiges du temps et technologies actuels sont à la fois l’écho de ce qui n’est plus et le murmure de ce qui est en devenir.
Dans la continuité de son processus de création, elle intègre les ressources glanées sur le terrain, épauler par les savoir-faire et outils des gens du Camp afin d’expérimenter de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux et d’autres manières de travailler le sujet de la mutation.
Elle invite également Arthur de Bary, compositeur et créateur sonore, à créer un espace en son et vidéo qui accompagne l’univers des œuvres présentées et correspond avec ces murs chargés d’Histoire.

Interview vidéo de 7 minute

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Catalogue d'œuvres